dimanche 25 avril 2010

l'effet papillon, ou comment à cause d'un volcan en Islande...

tu attrapes un coup de soleil à Nouméa!

« À cause du clou, le fer fut perdu.
À cause du fer, le cheval fut perdu.
À cause du cheval, le cavalier fut perdu.
À cause du cavalier, le message fut perdu.
À cause du message, la bataille fut perdue.
À cause de la bataille, la guerre fut perdue.
À cause de la guerre, la liberté fut perdue.
Tout cela pour un simple clou. »
Benjamin Franklin

effet papillon (lié à la théorie du chaos), défini par la métaphore du météorologue Lorenz: "le battement d'ailes d'un papillon au Brésil peut-il provoquer une tornade au Texas?"
théorie des dominos: propagation par réaction en chaîne ou par effet de contagion (un seul domino entraine la chute de millions d'autres dans les constructions du Domino Day)


À cause du volcan en Islande, un nuage apparait.
À cause du nuage, l'aéroport Paris-Charles De Gaulle est fermé.
À cause de Paris, celui de Tokyo-Narita tourne au ralenti.
À cause de Tokyo, celui de Nouméa-Tontouta annule des vols
À cause de l'annulation, je vais à la plage
À cause de la plage, je prends un coup de soleil...
Tout cela pour un simple volcan!

conclusion: le volcan est mauvais pour la peau.
cqfd!

NB: distance entre le volcan et moi ce jour-là: 20556 Km

vendredi 23 avril 2010

mercredi 14 avril 2010

Le Konnakol, un autre apprentissage du rythme.

Dans l'article du 27 septembre 2009, j'ai eu le plaisir de vous faire découvrir Lori Cotler (en duo avec Glen Velez).
Cette pratique rythmique vocale basée sur des onomatopées est issue d'une discipline de la musique traditionnelle indienne: le Konnakol.
En voici un exemple, par Sheila Chandra:



Ainsi, des motifs rythmiques plus ou moins complexes, sont assimilés grâce à ce langage particulier, pour ensuite être transposés sur un instrument de musique.
Chaque série de syllabes représente un groupe rythmique: Ta, TaKa, TaKiTa, TaKaDiMi, TaDiKiNaThom.
Les séquences rythmiques sont donc la combinaison de ces groupes et forment un Ti-Haï.
Voici un virtuose du genre:



On peut noter la battue particulière des mains, à 8 temps, qui permet de ne pas se perdre dans ce flot de syllabes digne d'un exercice de diction!

Et voici la version instrumentale (au Udu) correspondant à une récitation, et dans laquelle le son correspondant à la syllabe "Thom" est bien identifiable:



Les apprentis musiciens indiens apprennent donc ce langage, cette grammaire, pendant plusieurs années. L'instrument est appris plus tard.

Avec mes amis des Bons Becs, nous donnons régulièrement des master classes à l'intention des élèves musiciens. Dans les ateliers de rythme, nous pratiquons notamment des exercices basés sur le rythme corporel ou sur ces jeux de langage inspirés directement du Konnakol, et qui se révèlent être particulièrement ludiques et efficaces!

Et c'est ainsi qu'une autre vision du Monde peut nous enrichir!

mercredi 7 avril 2010

ouverture d'esprit, de la théorie à la pratique...

Hier a eu lieu le concert de mes élèves dans lequel chacun avait la possibilité de mettre en œuvre un projet personnel: et ce fut une belle réussite!
L'occasion pour chacun de s'exprimer artistiquement d'une manière originale, inattendue.
La seule règle était l'autonomie.


Je ne vais pas faire un compte rendu exhaustif de tout ce qui s'est passé, mais on a pu voir de la transversalité (travail avec une danseuse, avec une comédienne), de la prise de parole (pour présenter les œuvres ou de la poésie sur la musique, didactique ou humoristique, en français, en chinois ou en coréen).
Des improvisations, des transcriptions, une création (Beffa), du Klezmer, de la musique des aborigènes de Taiwan, du travail plus "traditionnel" préparé en autonomie (Berg, Baermann), de la clarinette basse ou de la petite clarinette, du violoncelle, du marimba, avec bande-son, etc.

Et par-dessus tout, de l'enthousiasme, de la créativité, du fourmillement d'idées, des sourires et l'envie de recommencer!
Bravo et merci à tous!

vendredi 2 avril 2010

ouverture d'esprit


L'ouverture d'esprit, c'est accepter que d'autres voient le monde différemment de nous, et de considérer cela comme une source de richesse.